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MARIE ZOLAMIAN

Le jardin sans soleil
rue Georges Lorand, 4 (ancien casino) / rue des Casernes, 7 (école Sainte-Marie) / rue de l’Hospice, 5 (école primaire communale) / rue des Bastions, 4 (Académie de Musique)

C’est en préparant son intervention pour Art Public que Marie Zolamian découvre l’œuvre de Louis Boumal (1890-1918), le « poète soldat » qui fut professeur de rhétorique à l’athénée de Bouillon. Elle propose quatre peintures murales comme autant de rencontres entre son travail et un texte intitulé Le jardin sans soleil où il est question de procession, de poussière d’or et de rêve en lumière. « J’ai peint de frêles figures qu’on peut aligner en cortège. Avec leurs couleurs légères comme atténuées au fil du temps, elles se fondent avec leur support. Ces personnages traités sans volume sont seuls, silencieux, figés dans une posture hiératique. Ils ont une allure de marionnette. Leurs bras tendus récoltent une coupe d’eau dorée de la Semois pour l’offrir. Je les ai tirés d’une série de gouaches de 2013 au double titre : A servir et Asservir. Après une résidence en Cisjordanie, je me suis plongée dans l’art des miniatures persanes et arméniennes. Chaque peinture est accompagnée d’un vers extrait du poème de Boumal qui traduit l’enchantement et l’ardeur de l’amour. »

works : Marie Zolamian

It was while preparing her piece for Art Public that Marie Zolamian discovered the work of Louis Boumal (1890-1918), the « soldier poet » who taught rhetoric at the high school in Bouillon. Her four murals are like encounters between her work and a text entitled Le jardin sans soleil , which examines processions, gold dust and dreams in light. « I’ve painted fragile figures that can be lined up in a procession. With their light colours that fade over time, they blend seamlessly with their medium. These figures, treated without volume, are alone, silent, frozen in a hieratic posture. They look like puppets. Their outstretched arms collect a golden cup of water from the Semois to present. I drew them from a series of gouache paintings from 2013 with the double title: A servir and Asservir. After a residency in the West Bank, I immersed myself in the art of Persian and Armenian miniatures. Each painting is accompanied by a line from Boumal’s poem, which expresses the charm and ardour of love. »